Culture à des profondeurs significatives, ameublissement du sol sans inversion
Seme de charrue – Définition ?
Qu'entend-on par sous-solage ?
Outils pour l'ameublissement profond ?
Évaluer la compaction du sol: Méthodes ?
Avantages du sous-solage ?
Impact sur la qualité des cultures ?
Indicateurs pour le sous-solage nécessaire ?
Directives pour le sous-solage des champs ?
Variantes des éléments de travail ?
Profondeur de travail optimale ?
À quoi faut-il accorder une attention particulière lors du desserrage ?
Sous-soleuse contre Charrue ?
Choisir le bon décompacteur? Avantages du décompactage en profondeur ?
Quel type d'amortissement de l'élément de travail ?
Sole de charrue - qu'est-ce que c'est ?
Un exemple de couche de sol excessivement compactée est la semelle de charrue, considérée comme une maladie du sol, généralement trouvée à une profondeur de 25 à 30 cm avec une épaisseur allant jusqu'à 15 cm. La semelle de charrue ne se développe pas en une seule année, mais résulte d'erreurs répétées de cultivation. Fait intéressant, elle apparaît non seulement dans la culture labourée mais aussi dans la culture sans labour. Des recherches indiquent que même deux ans après le sous-solage, le sol présente des propriétés physiques et hydriques améliorées. L'utilisation du sous-solage dans des conditions de compaction excessive du sol dans la couche sous-jacente permet l'élimination du labour et l'adhésion aux principes de labour de conservation en utilisant le paillage.
Qu'est-ce que le sous-solage ?
Le sous-solage est une procédure de culture agro-ameliorative réalisée avec un sous-soleur pour réguler les relations air-eau du sol dans la couche utilisée par les racines des plantes. Il peut être appliqué à différents types de sols, mais est le plus souvent utilisé là où le mouvement de l'eau et le développement du système racinaire sont restreints dans le profil du sol, comme dans les sols moyens ou lourds avec des couches profondes très compactées et imperméables, et en présence d'un semelle de labour. Les sols légers avec des couches de sous-sol excessivement compactes subissent moins fréquemment le sous-solage. Cette procédure souvent sous-estimée est nécessaire sur les sols où l'eau reste pendant de longues périodes au printemps et après de fortes pluies pendant la saison de croissance.
La question du compactage excessif du sol
L'utilisation de tracteurs et de machines agricoles provoque la compaction du sol, modifiant ses propriétés physiques, l'équilibre en eau et en humus, et la dynamique de croissance des cultures. Un sol avec une structure inadéquate présente une perméabilité à l'eau et à l'air moindre, et son activité biologique et chimique décline, entravant le développement des racines des plantes par rapport à un sol avec une bonne structure. Ce problème affecte particulièrement les cultures comme les betteraves sucrières et les légumes, qui nécessitent des traitements agrotechniques fréquents. Par conséquent, une couche compacte de sous-sol, connue sous le nom de semelle de charrue, se forme souvent à une profondeur de 30-40 cm. Le labour annuel à la même profondeur aggrave cette condition défavorable, car le ciseau de la charrue, le patin de charrue et les roues du tracteur compactent davantage le sol, en particulier dans le sillon.
Réduire le nombre de passes
Il est conseillé de minimiser le nombre de passages au champ en utilisant des machines de labour multifonctionnelles avec de nombreux éléments de charrue en un seul passage, telles que le cultivateur U 436 pour la culture sans labour et divers autres dispositifs Rolmako qui réduisent les passages au champ. De plus, il faut s'efforcer de diminuer le patinage des roues motrices en utilisant des pneus larges, des roues jumelées et en abaissant la pression des pneus. Par exemple, les roues jumelées sur les sols lourds facilitent l'achèvement du travail en temps voulu même avec une humidité du sol plus élevée. La compaction de la couche arable est affectée par cela, avec un durcissement significatif du sol pendant la récolte de cultures comme les betteraves à sucre et les carottes, qui a lieu généralement à la fin de l'automne lorsque la teneur en eau du sol est élevée.
Une machine agricole simple de construction avec une haute efficacité
Le décompactage est une méthode efficace pour éliminer les compactages dans le sol et le restaurer à son état initial souhaité par le producteur agricole. La période la plus favorable est juste avant les travaux de pré-semis ou après la récolte. Il est recommandé d'effectuer le décompactage à des intervalles d'environ trois à quatre ans. Le décompacteur est une machine agricole simple avec une unité de travail sous forme de dents avec des ciseaux à la fin. Les éléments de la charrue atteignent profondément le sol, déplaçant même les parties qui n'ont pas été affectées par le labour. La profondeur à laquelle les ciseaux pénètrent est de 40 à 60 cm, ce qui permettra de desserrer même le sol le plus compacté.
La compaction du sol se produit progressivement lors des travaux de champ et est exacerbée par la structure lourde du sol, qui perd ses propriétés perméables et aérées. En conséquence, des amas d'eau se forment, causant des processus défavorables. Comment cela peut-il être évité? La méthode la plus simple et la plus efficace est le décompactage profond. Le décompactage, réalisé avec des décompacteurs, consiste à traîner des dents immergées à une profondeur de 40-60 cm dans le sol. Cela entraîne le morcellement des couches dures de terre autour de la trace du ciseau sans les retourner. Cela casse les couches imperméables, facilite l'accès de l'air, améliore l'absorption et le drainage de l'excès d'eau de pluie gravitaire, et améliore le fonctionnement du système de drainage.
Avantages du décompactage profond
La pénétration profonde du sol améliore les relations eau-air, cruciales pour toutes les cultures. Les avantages du traitement incluent une meilleure infiltration de l'eau depuis des couches plus profondes, une augmentation de la perméabilité du sol lors de fortes pluies ou des dégels printaniers, et une aération complète. Le sous-solage offre des bénéfices à long terme, durant plusieurs années selon le type de sol et les techniques agricoles. La rupture de la couche dure du sol améliore l'absorption de l'eau par la pluie, la rétention dans le sol, et facilite la survie des plantes pendant les sécheresses.
Pourquoi le sous-solage en vaut-il la peine ?
L'introduction de techniques de culture de plus en plus simplifiées peut entraîner une perturbation de la structure naturelle du sol. Un compactage excessif du sol perturbe le flux adéquat d'eau et d'air dans les deux sens. Par conséquent, si l'on veut obtenir des rendements élevés, il est utile de penser à l'ameublissement du sol. Un ameublissement profond du sol peut augmenter de moitié sa capacité d'absorption de l'eau. La rapide infiltration de l'eau est importante tant sur les terrains plats – elle réduit le phénomène d'engorgement, qui favorise le développement de maladies des racines, que sur les pentes, car elle élimine l'effet défavorable du lessivage de la couche arable.
Impact sur la qualité des cultures ?
Le sous-solage est classé comme un traitement agro-amélioratif. Maintenir une gestion appropriée de l'eau est l'objectif principal de ce processus. Une semelle de labour est généralement associée à un sous-soleur. Son impact négatif sur le développement correct des systèmes racinaires est particulièrement évident lors de la récolte des cultures de racines, dont les racines pivotantes ne peuvent pas pénétrer le substrat dur et deviennent déformées. Cela entraîne des rendements plus faibles. Les plantes à racines profondes (betteraves sucrières, luzerne, pommes de terre, légumes) répondent le plus au sous-solage.
Quand le sous-solage est-il nécessaire ?
Le facteur déterminant l'utilisation d'un sous-soleur est la présence d'eau stagnante au printemps ou pendant les précipitations, ainsi que l'incapacité de travailler à une profondeur appropriée avec des machines standards. La compaction du sol causée par les tracteurs et les machines agricoles peut atteindre jusqu'à 60 cm. Cela altère les propriétés physiques du sol, l'équilibre de l'eau et de l'humus, aggravant ainsi les conditions nutritionnelles des plantes. De plus, cela entrave la croissance et le développement des racines, entraînant une réduction du rendement et de la qualité.
Le sous-solage est de préférence effectué après la récolte
Le sous-solage est de préférence effectué après la récolte lorsque le sol est sec. Les périodes de forte humidité provoquent une agglomération du sol. Cette procédure n'est justifiée qu'en période de sécheresse en raison de l'amélioration de la rétention du sol. Le desserrage du sol est également bénéfique lors de la recultivation des terres en jachère, des pâturages, des cultures en monoculture, ou des plantations pour les arbustes et les arbres. Le sous-solage après la récolte réduit la consommation de carburant pendant le labour d'hiver, car le labour peut être réduit à environ 20 cm sans réduire le rendement des cultures.
Quelles sont les règles pour le sous-solage des champs ?
Un décompacteur est efficace pour atténuer les effets néfastes de la semelle de labour. Différentes sources suggèrent des fréquences variées pour le décompactage des champs, couramment tous les 3-4 ans. Les recommandations indiquent que dans la culture sans labour, le décompactage peut être effectué moins fréquemment que dans la culture labourée. Cependant, il est conseillé de décompacter chaque champ une fois tous les 4 ans, qu'il soit labouré ou non. En général, il est bénéfique de desserrer le sol à 10-15 cm en dessous de la profondeur maximale de culture, que ce soit par labour ou décompactage plus profond. Si le labour suit le décompactage, il peut être plus superficiel de plusieurs centimètres, selon la profondeur du labour les années sans décompactage. Avec des résidus de culture minimes, le labour peut être effectué à une profondeur de 20 cm.
Évaluation de la compacité du sol, comment vérifier ?
Le sous-solage est une procédure énergivore, il convient donc d'ajuster son exécution et sa profondeur en fonction des besoins spécifiques. Il est généralement recommandé de décompacter le sol tous les 4 ans, mais il est plus efficace de déterminer d'abord si et à quelle profondeur existent des couches compactées. Les pénétrographes avec des sondes équipées de cônes remplaçables sont utilisés pour mesurer la compacité du sol, mais une vérification approximative peut être effectuée sans équipement spécialisé. En enfonçant une tige aiguisée dans le sol, une résistance excessive indique la profondeur et l'épaisseur de la couche compactée. En outre, l'état du sous-sol peut être évalué en examinant le fond d'un sillon lors du labour ou en créant une tranchée pour exposer les couches individuelles du profil du sol. Cette procédure peut être réalisée pendant la période de végétation des plantes pour déterminer la profondeur à laquelle le système racinaire se développera.
Est-il nécessaire de sous-soliser tout le champ ?
L'eau stagnante n'indique pas nécessairement une compaction du sol uniquement dans des zones spécifiques. Dans les champs ondulés, l'eau qui ne s'absorbe pas bien dans le sol compacté s'écoule des zones plus hautes vers les zones plus basses. Le décompactage doit être effectué 10-15 cm sous la couche compactée. À cette profondeur, coutre étroit sous-coupent le sol, le faisant se soulever et se fissurer, ce qui réduit la résistance au travail et l'usure des éléments de travail. Le décompactage profond des sous-sols excessivement compactés peut être limité aux zones qui en ont besoin, telles que les lignes de circulation et les têtes de champ les plus exposées à la compaction. Lors de l'utilisation d'une charrue à ciseaux comme substitut du labourage, la profondeur de culture doit être adaptée à l'état du sol et aux besoins des cultures. Si le sous-sol n'est pas excessivement compacté, le non-labour peut être limité à la couche arable.
À quoi devez-vous prêter une attention particulière lors du desserrage ?
- Lors du premier approfondissement, régler à une profondeur de travail environ 15 cm plus profonde que précédemment labouré
- Le prochain sous-solage est effectué à une profondeur de 5-10 cm en dessous de la couche arable
- Un tel assouplissement permet de réduire le labour avant l'hiver à 15-20 cm, voire de l'exclure complètement sans diminuer les rendements
- La prochaine opération de dragage dans le même champ après 4 à 5 ans devrait être effectuée environ 5 cm plus profondément que la précédente
- Les opérations de sous-solage suivantes doivent être effectuées dans une direction perpendiculaire à la précédente
- L'essieu avant du tracteur doit être chargé en installant des poids
- La trajectoire du décompacteur à la profondeur souhaitée est d'environ 5-6 m et dépend de la compacité et de l'humidité du sol
- Un sous-solage efficace ne peut pas être effectué dans un champ constamment humide ou ayant un système de drainage peu profond
- Pour des raisons techniques, le sous-solage doit être effectué à angle droit par rapport aux pipelines de drainage sur les terres assainies
- L'ensemble du processus doit être effectué à une vitesse de sous-solage de 6 à 8 kilomètres par heure
- Le moment optimal pour le sous-solage est avant les travaux de pré-semis ou après la récolte
- Le sous-solage est recommandé surtout pendant les périodes de sécheresse.
Sous-soleuse au lieu d'une charrue ?
Charrue à chisel permet des économies en remplaçant plusieurs outils. Il brise et aère le sol et ameublit profondément la sous-surface pour améliorer sa structure. Cela favorise une meilleure infiltration et rétention de l'eau, surtout pendant les fortes pluies. Charrue à chisel peut éliminer le labour traditionnel et réduire le dessèchement excessif du sol. L'utilisation d'un rouleau à pointes avec charrue à chisel peut préparer directement le champ pour les semis.
Avantages du décompactage profond:
- Élimination de la couche sous-jacente excessivement compactée
- Amélioration de l'infiltration et du drainage de la couche arable
- Développement accru du système racinaire de la plante
- Amélioration du mouvement de l'eau dans le sol
- Prévention des mares d'eau
Une procédure énergivore mais efficace qui augmente le rendement
Les agriculteurs ayant l'intention d'investir dans le décompactage du sol doivent équiper leur ferme à la fois de la machine et d'un tracteur ayant une puissance suffisamment élevée pour chaque élément de travail. La puissance requise varie en fonction du modèle de décompacteur, de la variante de dent utilisée et de la profondeur d'opération. La résistance de travail significative dans le sol signifie que tous les tracteurs ne peuvent pas gérer le travail du décompacteur. C'est aussi pourquoi le décompacteur n'est pas très populaire. Cependant, compte tenu de l'augmentation réelle des rendements et de la faible fréquence des traitements (une fois tous les quelques années), il est économiquement justifié d'introduire le décompactage dans les activités agronomiques.
Différentes variantes d'éléments de travail - méthodes de desserrage ?
Les décompacteurs Rolmako varient principalement par le type de dents et leur arrangement sur le cadre. L'efficacité du décompactage du sol dépend de la forme de la dent, en particulier de son manche. Le soc de décompacteur U 602, monté sur un manche droit, est conçu de manière à ce que la dent pénètre bien et que le manche puisse plus facilement traverser la couche de sol décompactée sans provoquer de mélange. La zone de sol décompactée par la dent du décompacteur dépend de la largeur du soc. Le décompactage du sol avec un élément de travail muni d'un manche à courbure latérale, connu sous le nom de système Michel utilisé dans les décompacteurs Rolmako U 608, U 614 et U 619, implique un soc étroit avec le sol soulevé principalement par la partie inférieure courbée latéralement du manche, augmentant ainsi la zone de décompactage. Ces dents n'arrachent généralement pas les pierres, mais elles génèrent de plus grandes forces latérales dues à la pression de la terre soulevée, c'est pourquoi dans les décompacteurs avec de tels composants, les dents droite et gauche sont positionnées en opposition.
Dents disposées sur une ou deux poutres
Dans un sous-soleur classique, les dents sont disposées en une seule rangée - sous-soleurs Rolmako U 602, U 608, U 632. Les deux derniers sous-soleurs sont standardement équipés d'un attelage pour le semoir, améliorant leurs capacités de culture, tandis que pour le sous-soleur universel U 602, cet équipement est disponible en option.
Les sous-soleuses avec un couplage standard à une machine de cultivation ont une structure ouverte. Le cadre de la machine permet de transférer la transmission de l'arbre à la machine active accompagnante, facilitée par le système de suspension trois points intégral de la sous-soleuse. Les dents disposées de manière symétrique permettent un meilleur décompactage du sol en positionnant les dents sur une seule poutre transversale, garantissant que le sol est déplacé simultanément sur toute la largeur de la culture. Le cadre spécial en forme de V de la sous-soleuse U 614 permet une utilisation avec des exigences de puissance réduites. Les dents des sections plus proches du tracteur effectuent le décompactage initial du sol pour les outils de travail suivants, réduisant la force requise par chaque section successive. Les sous-soleuses avec des dents disposées sur deux poutres gagnent en popularité - sous-soleuses Rolmako U 619, U 624, et U 638. La conception à deux rangées permet un travail plus intense, obtenant un effet supérieur en brisant les couches inférieures du sol excessivement compactées.
Dent droite avec ciseau de 100 mm ou 300 mm
L’élément de travail par défaut du décompacteur U 602, une dent avec un ciseau de 100 mm, peut être amélioré à un modèle de 300 mm de large. Cette section de dent comprend deux protections remplaçables et est construite en acier au bore trempé. Le ciseau et les coupe-côtés forment un seul élément de travail. La poutre dispose de poignées pour l’installation de boules de drainage. L’angle d’attaque des dents assure une pénétration facile et efficace du sol. Les bagues trempées dans les porte-dents et les poutres empêchent les dommages aux trous. L’élément de travail est protégé contre les surcharges par une vis M20, avec l’option de protection hydraulique incluant un accumulateur de gaz pour un fonctionnement en douceur. Les dents du décompacteur U 602, disposées symétriquement contrairement aux machines en forme de V, offrent un meilleur relâchement du sol en positionnant les dents sur une seule poutre transversale. Le sol est uniformément déplacé sur toute la largeur de la culture. La couche arable reste non mélangée, avec les restes de plantes toujours en surface comme avant l’utilisation du décompacteur. Cette méthode protège la zone de culture de l’érosion et des conditions météorologiques défavorables.
Dent déviée de type Michel
Rolmako propose une gamme complète de machines de sous-solage avec diverses variantes d’éléments de travail. Les sous-soleuses, identifiées comme U 608 (petite version), U 614 et U 619, sont équipées de dents MICHEL. Cette nouvelle série présente une géométrie de dents optimisée qui ameublit le sol sans effets indésirables, améliorant la structure du sol. La conception courbée des dents assure une pénétration progressive et douce du sol. Avec une résistance minimale, elle ameublit efficacement le sol, garantissant un accès adéquat à l'eau et à l'air pour les cultures. La forme courbée améliore la pénétration et brise les couches dures, améliorant la rétention d'humidité. Le sol est légèrement soulevé puis se repose, offrant un ameublissement amélioré par rapport aux dents droites. Cette conception assure une coupe uniforme du sol sur toute la largeur de travail. Le ciseau double face prolonge la durée de vie de l’élément de travail. Fabriquées en acier au bore de haute qualité avec une dureté de 50 HRC, ces dents offrent un ameublissement efficace du sol avec des besoins en puissance faibles. La variété des sous-soleuses Rolmako avec dents MICHEL représente l'offre la plus complète du marché.
ATLAS pine
Les dents des sous-soleurs U 638 et U 632 sont renommées pour leur résistance à l'usure supérieure, obtenue grâce à l'utilisation de matériaux de qualité supérieure. L'équipement standard de la dent Atlas comprend un ciseau, un ski, et un cache-poutre, tandis qu'un coupe-ailes est disponible en option. Tous les composants des dents Atlas exposés à l'usure sont finis avec des éléments en carbure cémenté, avec des pièces d'usure supplémentaires soudées pour améliorer la durabilité et réduire le temps de maintenance.
Les éléments de travail Atlas avec carbure fritté dans l'équipement standard offrent:
- Efficacité opérationnelle accrue
- Réduction des temps d'arrêt pour les remplacements de pièces
- Moins de vis de montage nécessaires
- Moins de trajets supplémentaires de machines
- Durée d'utilisation 5 à 10 fois plus longue
Dent avec un ciseau de type Ripper
Le dent du charrue à chisel U 624 présente un design spécial pour une pénétration du sol fluide et progressive. Avec une résistance minimale, il ameublit efficacement le sol, garantissant un accès adéquat à l'eau et à l'air pour les cultures. Le ciseau double-face prolonge la durée de vie de l'élément de travail. Les sous-coupeurs latéraux élargissent la rainure, améliorant l'infiltration de l'eau. De plus, le dent est équipé d'un coupeur central en forme de "nageoire de requin" pour faciliter la pénétration du sol dans la couche supérieure, réduisant la résistance des racines tout en offrant une protection. Les éléments de travail en carbure de ciment en option assurent une durée de vie jusqu'à trois fois plus longue, particulièrement sur des surfaces très abrasives comme les sols sablonneux.
Quel type de rembourrage pour l'élément de travail ?
Une solution de protection simple sous forme de boulon de cisaillement peut être remplacée, selon le modèle, par une protection à ressort Non-stop ou hydraulique.
Protection à ressort
La protection mécanique par double ressort est un dispositif de protection contre les surcharges pour la dent sous - soleuse. Si la dent rencontre une pierre, elle se dévie avec son support en comprimant le ressort. Après avoir passé l'obstacle, les éléments de labour retournent automatiquement à leur position de travail. Chaque élément réagit indépendamment aux obstacles et le ressort minimise les forces générées lors d'une collision, assurant un retour rapide de l'élément à sa position de travail précise. La protection par ressort des dents du cultivateur à chaumes est incluse dans la liste d'équipements standard.
Protection hydraulique contre les surcharges
Le système de surcharge hydraulique du Sous-soleuses assure un fonctionnement précis, une facilité d'utilisation et une grande efficacité. Dans la version avec protection hydraulique, chaque dent du décompacteur est équipée d'un vérin hydraulique. Les vérins sont reliés par des flexibles hydrauliques à un accumulateur hydraulique qui maintient une certaine force de dent pour éviter les obstacles. Lorsque le décompacteur rencontre une pierre, l'huile hydraulique s'écoule dans le réservoir, provoquant la fermeture du vérin et son retour à la position de travail après avoir franchi l'obstacle. La protection contre les surcharges hydrauliques permet de régler la force de relâchement des dents en augmentant ou en diminuant la pression. Le grand accumulateur hydraulique absorbe tous les impacts sur la machine.
Sous-soleuses avec outils de labour supplémentaires
Les décompacteurs Rolmako sont de plus en plus commandés avec des outils supplémentaires de préparation du sol derrière les dents. Il s'agit généralement de divers types de rouleaux, tels que le rouleau à disques Twin Disc, qui non seulement prépare le sol mais détermine également la profondeur des dents. Le broyage du sol derrière le décompacteur empêche la formation de mottes, réduisant ainsi l'évaporation de l'eau des couches profondes et facilitant les opérations de dressage ultérieures. Une unité plus vaste comprend une combinaison d'un décompacteur avec un déchaumeur à disques compacts, permettant le réglage de la profondeur des dents par rapport aux disques. De telles combinaisons sont disponibles dans les modèles Rolmako U 602, U 608, et U 632. Cette intégration permet à l'unité de réaliser une culture sans labour complète.
Charrue à chisel – Un sous-soleur moderne
Une solution largement adoptée aujourd'hui est le sous-soleur qui fonctionne comme un charrue à chisel. La profondeur de travail maximale est de 45 cm ou 60 cm, selon la dent utilisée. Charrue à chisel est équipé de dents fortement courbées vers l'avant, et, en plus des coutres étroits, des socs latéraux supplémentaires sont montés sur la dent pour ameublir intensément la couche supérieure du sol. Des couvercles avant avec un couteau limitent le rejet du sol à la surface. Les dents sont disposées en deux rangées, et l'outil de travail standard est un rouleau à pointes en tandem, qui écrase et mélange la couche de sol.
Résumé
Le sous-solage peut être utilisé à la fois dans les systèmes de labour et de non-labour comme une procédure d'intervention supplémentaire, notamment lorsque le sol est excessivement compacté à une profondeur supérieure à celle atteinte par le labour ou les traitements superficiels de culture simplifiée sans labour. Ce traitement n'a pas besoin de couvrir toute la surface du champ ; il peut être restreint aux zones nécessitant une intervention, comme les chemins de conduite excessivement denses et les tournières. Le sous-solage peut également servir de méthode principale pour ameublir le sol sur toute la surface du champ. Un agrégat basé sur un sous-soleur, tel qu'une charrue à ciseaux ou un sous-soleur combiné à un déchaumeur à disques, peut effectuer une culture profonde sans labour, remplaçant le labour traditionnel, avec une profondeur de culture ajustable en fonction de la densité du sol dans diverses zones.